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17 décembre 2015 4 17 /12 /décembre /2015 19:13

C'est en triant mes cartons de livres que j'ai retrouvé ce livre illustré que lapin à lunette m'avait offert il y a un moment déjà.

Un bel ouvrage, à la décrépitude romantique, où Pierre Dubois, le fameux elficologue aussi barbu qu'un Tom Bombadil, nous montre encore l'étendue de son talent de conteur des autres mondes.

J'ai d'ailleurs hâte de mettre la patte sur sa "petite soeur": l'Effroyable Encyclopédie des Revenants".

 

 


"Je les devine figés sous le cadran de l'horloge, perchés en haut de l'armoire, voletant autour du lustre, certains aussi vaporeux qu'une lanugineuse buée de lune, aussi peu palpables qu'un froissement d'herbes mouillées, qu'un cri perdu au loin; ou bien tout en os et en habits moisis, loirgons sur regard cave, longue défunte livide et desséchée rvêtue, pour ses noces tragiques, d'une robe de mariée dentelée par les souris, brodée de toiles d'araignées. Formes vagues que le moindre souffle disperse et éparpille et qu'un autre ramène, puis rafistole en rassemblant au hasard. Fantômes gothiques de récits classiques ou fantômes biscornus de contes saugrenus..."

 


~L'épouvantable encyclopédie des fantômes~ De Pierre Dubois, illustré par Carinne-M et Elian Black'Mor

 

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14 septembre 2015 1 14 /09 /septembre /2015 23:03

Lorsque j'étais petite, je regardais souvent un étrange rituel.
Ma mère, penchée au dessus d'une sorte de petite marmite où chauffait une mystérieuse matière brune, arrangeant divers instruments sur la table: miroir, serviette, spatule...

Ce n'est qu'à l'adolescence que je compris ce qu'était l'épilation.
On est pas de nature ultra-poilue dans ma famille (les origines asiatiques et indiennes aidant), et naïvement, pour mes premières années de lutte anti-poils, j'utilisais -ARGH!- un rasoir.

Puis je me suis tournée un bref moment vers la crème dépilatoire: chère, corrosive, les poils qui repoussent de plus bel.
L'épilateur fit alors son entrée dans ma vie, je pensais alors trouver un moyen économique et efficace de contrôler ma pilosité.
Mais malgré le test de plusieurs modèles, force d'avouer que je ne supporte ni le bruit, ni la sensation de l'épilateur.
Quand au résultat, il est pour ma part très mitigé: les poils passent à la moulinette, mais la repousse...Ouille ouille ouille...Poils incarnés, boutons, peau irritée. J'ai l'impression également que les poils repoussent plus drus, comme si l'épilateur coupait autant qu'il épilait.

Finalement j'ai repensé à la cire, que j'avais testé très brièvement avant l'épilateur, mais la contrainte de faire chauffer, de s'étaler un truc avec une chance sur deux de se brûler, les cires qui manquent de souplesse quand, refroidies, on les arrachent, m'ont rapidement fait mettre de côté cette solution: j'aime une esthétique sans poil, mais je suis très paresseuse quand vient le moment de s'épiler.

L'idée des bandes de cires froides m'a traversé l'esprit, mais elles sont chères pour un nombre très limité d'utilisation, et bourrées de saloperies dans leurs compositions.

Je ne pensais jamais trouver chaussure à mes poils quand, au hasard d'un farfouillage sur le net, je suis tombée sur d'excellents avis sur une mystérieuse cire orientale froide vendue en supermarché.

Après moults et moultes recherches, j'ai enfin trouvé aujourd'hui la perle en question: la cire orientale de Laurence Dumont, certifiée bio.




 Elle se présente en gros pot de 250ml, vendue 8,90e.
C'est une cire à l'orientale, à base de sucre et de miel, assez liquide (voir trop) mais très agréablement parfumée.
On l'applique directement sans chauffe ensuite les bandes fournies également dans la boîte pour arracher les poils indésirables.

Pour le moment, mon premier test est relativement concluant. Je vous épargne la photo de mes poils englués dans la cire, mais je peux vous garantir que le "bulbe" a bien été arraché dans l'épilation, ce qui devrait normalement éviter une repousse plus agressive et épaisse.

Pour résumer:

+++ Un prix "supermarché" pour un gros pot qui va durer longtemps.
+++ La composition ultra-clean.
+++ Produit non testé sur les animaux.
+++ Pas besoin de chauffe; celles qui ont des problèmes veineux/varices aux jambes peuvent l'utiliser dans soucis.
+++ Les restes de cires collés à la peau "fondent" sous la douche après l'épilation.
+++ Les bandes fournies sont lavables et donc réutilisables :)

--- La cire est un peu trop liquide et la texture collante typique de la cire au sucre peut rebuter.
--- Le produit n'est pas facile à trouver! On trouve d'autres cires Laurence Dumont, mais pas toujours la certifiée bio par la marque. On trouve aussi une autre, la cire "or" avec compo naturelle, mais non bio.





Et pour terminer, la composition de la cire orientale bio:
-Sucre*
-Eau
-Jus de citrus medica*
-Huile d'argan


100% des ingrédients sont d'origine naturelle.
*91,5% des ingrédients sont issus de l'agriculture biologique, label ECOCERT


Emballage sont 100% recyclables
 


Enjoy!
 

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1 septembre 2015 2 01 /09 /septembre /2015 17:37

Et bien voilà, c'est définitivement terminé McDo.

Ma démission était posée le 1er juillet, j'ai fais correctement mon préavis même si le boulot commençait vraiment à m'insupporter, et hier je suis allée rendre mon uniforme et le reçu de solde de tout compte.

Au final je ne regrette pas ce poste ; en fait, je l'assume totalement. Si il fallait choisir , au détour d'un capricieux voyage temporel, je le referai sans hésiter. D'une certaine façon, c'était le boulot fatiguant physiquement et mentalement qu'il me fallait pour m'éviter de trop cogiter sombre et de rester devant mon ordinateur à ne rien faire.

Un travail difficile, ingrat, conspué, mais qui finalement remet pas mal les pendules à l'heure: on se forge face aux exigences ineptes d'un patronnat indifférent, on pleure la désacralisation journalière de la nourriture pour en produire un objet de boulimie, une drogue dévorante, un risible saint-graal à la sauce barbecue, extirpé d'un gaspillage monstrueux.

Mais l'aspect humain est sans doute le plus atroce et le plus admirable, les deux facettes de la pièce y sont présentes: clients indescriptiblement odieux et imbus de leur argent, se gargarisant de cet esclavage moderne au milieu des fourneaux, et, face à eux, des jeunes, des vieux, des grands, des petits, des maigres, des gros, des étudiants, des mères célibataires, des managers, toute une armée d'anonymes à qui on a retiré le statut d'être humain dès la signature, et qui s'avilissent quotidiennement avec la volonté muette du travailleur qui creuse la terre de ses doigts pour gagner son pain.

Ces gens là on fait ma joie et ma fierté pendant quasiment deux ans, tant de parcours, d'histoires et de personnalités différentes, réunies autour d'une table de bois délavé, fatigués, les os rompus par le labeur, mais heureux de se retrouver quelques instants, tous ensemble, pour causer de choses et d'autres, comme les petits vieux autour d'un cheminée qui crépite. Entre nous, la rivalité et les querelles inutiles n'ont pas leur place, c'est une entente saine ponctuée de potins sans gravité, le lien des camarades qui comptent les jours entre le frigo vide et la prochaine paie.

Voilà à mon sens la chose la plus précieuse que j'ai pu retiré de cette pénible expérience, de cette fable absurde et sublime: se débarrasser des conventions sociales étriquées, des préjugés minables et faussement vertueux, et des oripeaux d'une bête consommatrice et indifférente, pour apprendre à aimer de nouveau son prochain, pour le simple plaisir de l'aimer, de l'écouter, de rire, une journée, un instant, une seconde. Aucun titre, aucune fortune, aucun diplôme ne valent le bonheur simple d'une discussion digestive sous les derniers rayons d'un soleil d'été fuyant.
 

Au final, j'ai perdu du temps, beaucoup de sueurs et quelques kilos, et j'ai aussi gagné un peu d'humanité.
 

 

Mais rien n'est immuable et je n'ai plus l'âge ni la volonté pour continuer ces petites aventures humaines qui enrichissent la jeunesse et la Raison. Je m'éclipse donc discrètement, comme un hérisson se glisse en dehors du jardin où il a élu un temps son domicile, quand la nuit tombe.

On m'appelle ailleurs, alors, sans regrets et sans esbrouffes, je continue mon mon chemin...





 

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14 août 2015 5 14 /08 /août /2015 18:17

Un peu d'histoire

Le poisson rouge est un animal issu d'une sélection-élevage rigoureux qui a été fait en Chine il y a bien bien longtemps sur le Carassin dit Cyprin doré (Carassius auratus), un poisson commun et rustique de la famille des cyprinidae aux couleurs relativement pâles vaguement dorées.
Cette sélection avait pour but de faire ressortir ces fameuses couleurs naturelles afin d'obtenir un poisson plus esthétique; et c'est ce qui arriva avec les premiers Carassius auratus auratus, des petits spécimens à la couleur étonnament éclatante: autrement dit, les premiers Poissons rouges.
Les sélections et créations pour obtenir de nouvelles couleurs et de nouvelles formes continuèrent de plus belle tandis que le Poisson rouge se répandait comme poisson pour bassin d'ornement à travers le monde; aujourd'hui notre petit PR, en plus de sa forme "classique", compte de nombreux "cousins" avec des caractéristiques physiques variées et parfois étrangement surprenantes (Oranda, Shubukin...).





Généralités

Le Poisson rouge peut atteindre à la taille adulte une cinquantaine de centimètres pour la variété commune, et vivre plusieurs dizaines d'années dans de bonnes conditions; il faut par là entendre:

un grand espace
Le mieux étant le bassin pour les classiques, et un aquarium de plusieurs centaines de litres pour les variétés plus fragiles ne supportant par l'hivernage. Il faut compter 60l minimum par poisson pour une variété sélectionnée, et 80-100l minimum par poisson pour une variété "classique". N'oubliez pas que ce poisson descend d'une variété de carpe sauvage!

 de l'eau propre
Les PR salissent rapidement leur eau. Donc filtre conséquant obligatoire en aquarium

des températures modérées
Pas de chauffage ou quasiment pas pour ceux en aquarium, et un hivernage pour les PR classique placés en extérieur; en effet, les poissons rouges de bassin supportent des températures basse (10°-15°C) et se mettent en hivernage en dessous des 10°C.

de la nourriture variée de qualité
Il existe de très bonnes marques de nourritures dans le commerce aujourd'hui. Néanmoins, privilégiez les granulés par rapport aux paillettes, avec le plus de proies vivantes possibles et de temps en temps un légume poché(une tranche de courgette bouillie par exemple).

des compagnons
Car c'est un animal grégaire, qui vit en groupe, qui a besoin d'établir des liens sociaux. Pas de PR seul car il peut rapidement devenir l'ombre d'un poisson plus qu'autre chose.

un environnement naturel
Des plantes car elles filtrent et elles oxygènent, et surtout des cachettes (rochers, racines..)ce qui permet de baisser le stress du poisson.

N'hésitez pas à vous renseigner plus en détails sur les besoins spécifiques de chaque variété (poisson rouge commun, shubukin, pompom, tête de lion, voile de chine, comète, oranda, etc... Si vous ne trouvez pas sa variété, n'hésitez pas à me laisser sa photo en message).





Avertissements

-Ne jamais donner du pain à un Poisson rouge, car même si il le mange (le PR est gourmand de nature, comme toute les carpes) le pain est trop riche et trop salé; de plus, la mie va gonfler et comprimer l'estomac du PR, entraînant des difficultés de digestion, voir des problèmes plus graves.

 


-Un Poisson rouge n'est pas fait pour vivre en bocal.

Même cloîtré dans un petit espace, le poisson rouge va continuer de grandir encore et encore, souffrir de nanisme à cause du manque de place, s'atrophier les organes internes avant de mourir dans une longue agonie, nageant et respirant difficilement, le ventre à l'air. Et c'est sans compter les problèmes occulaires que provoque la forme un bocal chez les poissons en général.

Pour être plus claire, mettre un poisson rouge dans un bocal, c'est de la maltraitance. Il n'existe pas de poisson rouge nain qui va conserver naturellement et de manière bénéfique, une taille de 10 cm maximum. Ceux vendus en animalerie sont des jeunes qui vont encore grandir.



Sachez que plusieurs pays européens ont interdit le commerce des mini-aquariums boules pour poissons et que l'utilisation des poissons rouges, espèce désormais légalement dans la catégorie des animaux domestiques, est une pratique hors-la-loi malheureusement encore trop répandue dans les petites foires et fêtes foraines.




Sauver un PR

Si par hasard le sort d'un poisson rouge était entre vos mains, et que vous n'êtes absolument pas équipé pour, il existe plusieurs moyens de lui aménager un lieu de vie douillet, même si vous êtes en appartement, le temps de trouver mieux.


Cette technique, c'est la technique de "l'aquapoubelle", à savoir prendre un récipient peu coûteux mais d'important litrage,le plus simple étant les fameuses grosses poubelles en plastique d'où le nom. Mais vous pouvez aussi optez pour une grosse jardinière, ou pot géant, un bidon pour recueillir l'eau de pluie, une piscine gonflable pour enfant, grosse caisse de rangement etc...

 



Vous devez ensuite investir dans un filtre assez conséquent, et dont la puissance dépendra du litrage de votre récipient géant.

N'oubliez pas en passant de vous procurer un substrat naturel. Bien qu'aimant la vase, vos PR se contenteront facilement d'un peu de sable de Loire dans le fond, qui est aussi esthétique qu'abordable financièrement.

Bien entendu des plantes aquatiques supportant l'eau froide et pourquoi pas quelques lentilles d'eau qui flotteront librement avec une écorce de liège? Mais également un peu de cachettes comme un amas de cailloux formant "naturellement "des grottes, voir carrément un pot de fleur retourné.

Pas de chauffage-thermostat.

Le bulleur n'est pas nécessaire si votre bac est bien planté et que votre filtreur est orienté vers la surface.

Remplissez votre aquapoubelle d'eau, placez-là dans un endroit lumineux (le mieux étant votre jardin ou balcon) et laissez tourner le cycle*.
Il faut attendre un mois environ avant d'y mettre des poissons mais, si vous avez la possibilité d'avoir de la "vieille eau" en grande quantité grâce à un ami aquariophile ou grâce à un bassin pas loin, faite moitié vieille eau/moitié eau nouvelle. Votre cycle prendra moins de temps à se mettre en place.

 

 

 

Mais n'oubliez pas que des poissons rouges heureux, ce sont des poissons rouges qui ont de l'espace et de la tranquilité :)


(mes poissons rouges, tous issus de "sauvetages", évidemment ils sont "terriblement maltraités" comme vous pouvez le constater XD)



*le cycle de l'eau est en quelque sorte l'installation d'un microcosme de bactéries qui vont permettre d'installer durablement un écosystème dans votre bac. C'est pour cela que les aquariums sans cycle préalable et dont on change l'eau totalement toute les semaines "parce qu'elle est trouble/pue" n'est pas un aquarium stable; les poissons qui sont mis à l'intérieur ont peu de chance de survie au long terme.



Source texte: mon vieil article trouvable sur divers plateformes
Source image: google et photo perso

 

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21 juillet 2015 2 21 /07 /juillet /2015 13:51

Un classique, mais attention au sel très présent dans le fromage.

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19 juillet 2015 7 19 /07 /juillet /2015 17:06

 

Je ne suis pas experte en cuisine des îles, mais ayant pas mal lu et salivé devant de belles recettes, j'ai décidé de préparer un rougail saucisse pour lapin à lunette qui venait ce week-end.

Le rougail est un mijoté dont la recette de base ne nécessite pas d'ajout d'ail, de thym, de curcuma ou de gingembre.
Choisissez juste de bons produits frais et le plat sera goûteux, peu cher et extrêmement simple d'élaboration.


Voici les ingrédients pour 4 personnes. Je mets les proportions à titre indicatif, mais vous êtes libres d'adapter, évidemment:

-3 oignons,
-800gr de saucisses de porc fraîches (idéalement des saucisses créoles qui contiennent un peu d'ail, gingembre, thym vert mais en France, pas évident d'en trouver) ou des saucisses de volailles (si vous ne mangez pas de porc) ou des saucisses végétales ( si vous êtes vg; je vous conseille des saucisses charnues et parfumées comme les soy'cis )
-Quelques tomates bien mûres, ou, à défaut comme moi, des conserves de tomates pelées.
-de l'huile végétale
-des piments frais

-sel, poivre.



1/On fait d'abord cuire les saucisses dans l'eau en prenant soit de changer le liquide de cuisson 1 fois, pour dessaler les saucisses.

2/On coupe les saucisses en gros tronçons et on les fait revenir dans l'huile végétale. On ajoute ensuite à la préparation les oignons émincés.

3/ Quand tout cela semble bien cuit, on rajoute les tomates fraîches grossièrement hachées ou les tomates en conserves.
Il faut savoir que les tomates en conserve ou issues de l'agriculture intensive hors-saison sont souvent infâmes car légèrement aigres alors que les tomates de saison bien mûres sont parfumées, très molles et charnues, et légèrement sucrées.
L'astuce pour compenser le piètre goût aigre des conserves ou des tomates d'hiver est de rajouter une pincée de sucre à la bouillie. Ca ne fait pas partie de la recette du rougail, mais malheureusement il faut s'adapter avec la qualité des produits sous la main
.

4/On laisse "compoter" un peu la tomate, avant d'ajouter les piments émincés.
En ce qui me concerne, je n'ai mis comme piment qu'un grand Cayenne vert, sans les pépins, car je sais que lapin à lunette est hyper-sensible au piment. Et même avec cette limitation c'était limite pour lui^^. N'oubliez donc pas de choisir le type de piment et la quantité selon les goûts de tous vos invités.

5/On laisse doucement le tout mijoter tranquillement puis on assaisonne selon son goût.

On peut accompagner ce "ragoût" d'un bon bol de riz bien parfumé^^

 

 

 


Bon appétit!

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9 juillet 2015 4 09 /07 /juillet /2015 15:55

Je suis fan des soirées Halloween.
Malheureusement, en France, ce n'est pas une fête très populaire: on ne trouve pas de maisons hantées de quartier, et les enfants passent de moins en moins réclamer des bonbons à mon grand désarroi.
Quelques animations ont lieu dans des bars, ou dans des parcs tels que le Manoir de Paris, le Parc Astérix, et Disneyland Paris, et c'est donc généralement déguisée, au pays de la souris américaine, que je passe donc ma soirée Halloween, avec les autres afficionados qui ont pu également acheter un des billets limités pour l'évènement.

L'année dernière, j'avais prévu un costume d'Esmeralda. Personnage plutôt débrouillard, bohème, qui m'attirait un peu plus qu'une princesse Disney type. Ayant également les mêmes cheveux que la demoiselle, j'économisais au passage une perruque^^.

Malheureusement, avec une machine à coudre discount désastreuse, qui a probablement vaguement marché pendant 1 mois après achat avant de devenir tellement inutile qu'elle n'est même pas capable de faire correctement un simple surfilage sur une épaisseur de coton fin, avec aussi l'impossibilité de trouver les baleines à largeurs correspondantes pour monter un corset sur Paris (que du 5mm), je n'ai pu poursuivre la fabrication de mon cosplay d'Esméralda.

Je me suis contentée de ressortir un vieux costume de Lilo (Lilo & Stitch) pour 2014, refusant catégoriquement d'annuler la soirée (places et hôtel First classe déjà réservés) mais refusant également de ne pas y aller costumée (ça me frustre trop).





Cette année, c'est rebelotte mais en upgrade: Hôtel partenaire Kyriad et ça sera enfin Esmeralda! J'ai ressortis mes pièces de tissu pour reprendre la couture, et d'ici fin Octobre, je vais pouvoir tranquillement finir ce projet proprement à la main...
La couture est un bon moyen de se détendre également. Quoi de mieux que coudre tranquillement sur sa terrasse avec un diabolo menthe, au soleil, pendant des vacances farniente à la campagne?


 

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3 juillet 2015 5 03 /07 /juillet /2015 01:03


J'ai toujours eu l'habitude de laisser mes dessins en noir et blanc, autant par goût du côté "rough" que par fainéantise et manque cruel de techniques au niveau de la colorisation du fait d'être autodidacte.


 SCAN0065   
   (T'as de beaux yeux, tu sais?)





J'aime pourtant peindre, mais à chaque fois, c'est un bordel monstre, j'en étale autant sur la feuille que sur le sol, et généralement je finis par tâcher mon boulot, ce qui l'expédie directement dans la poubelle.

Il y a quelques temps, lapin à lunettes m'a offert de l'aquarelle. Alors attention, de l'aquarelle de qualité avec les pinceaux et les feuilles adéquates, par les horribles gommettes qu'on achète aux gamins, à la pigmentation très relative.
Après quelques essais, il faut me rendre à l'évidence, ne plus cacher cette tare immonde, ce secret honteux qui me dévore: j'aime la couleur.






  elfe aquarelle by khainedragonheart-d7ndk7w     
(Aquarelle faite pour une de mes tantes pour Noël)





Il m'arrive donc de rêver d'un univers parrallèle où mon placard serait l'entrée secrète de mon Atelier Personnel Clandestin, avec des étagères croulantes de matériels divers et variés, n'attendant que mon bon plaisir.
Dans cette dimension fantasmée, je ne suis pas un tâcheron qui bousille lui-même son propre travail à la dernière minute en se dégueulassant par la même occasion.
Dans ce monde, je maîtrise la couleur, et la couleur m'aime, et nous partons courir nues au petit matin, main dans la main, à travers les champs d'orties en rigolant très fort parce que ça pique.


Cette vision idyllique, mais quelque peu urticante, m'est restée à l'esprit assez longtemps pour que je plonge dans l'immensité du net afin de découvrir les mystères de la couleur...Et c'est là que j'ai eu la révélation des feutres à alcool.

Les feutres à alcool, à mi-chemin entre le stylo et le marqueur, sont fréquemment utilisés pour illustrer rapidement et proprement un dessin, après encrage; ils possèdent différentes propriétés selon les marques (possibilité de superposer les couleurs ou non, de les mélanger, etc...). Ce sont des outils qu'on retrouve en particulier chez les mangaka.

Certaines marques sont souvent citées et plébiscitées, en particulier les Promarkers et les Copic. Mais leur prix ferait frémir Saint Georges en personne.

________________________


Il a quelques jours, à l'occasion d'une course au magasin Cultura (une très bonne boutique, je vous la recommande), j'ai essayé pour la première fois ces fameux feutre à alcool grâce à des Copic Ciao laissés en testeurs dans un des rayons.
L'embout pinceau est juste une tuerie, on laisse glisser littéralement son imagination sur le papier, la prise en main se veut facile et agréable, le tracé précis et bien net....







    11223321 10206362992132159 6275131702953258448 n
(Une petite scribouille test faite à la va-vite dans le rayon. J'ai aussi restylé ma signature^^)






Malheureusement, à 5e le feutre, c'est loin d'entrer dans mon budget actuel et mon fantasme de la couleur me renvoit à l'abrupte et vexante réalité d'une tirelire qui soigne un peu trop sa ligne.

 La vendeuse, compréhensive, m'a conseillé de patienter jusqu'à Noël, où l'on peut trouver des "kits" de Copic à prix intéressants, ou de chercher sur le net une mystérieuse  sous-marque de "copic-like" dont elle ne se souvient plus du nom, mais qui, selon elle, possèdent la même qualité et le même embout pinceau pour un prix moindre.





Wait and see...




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21 juin 2011 2 21 /06 /juin /2011 18:55

Aujourd'hui est un grand jour: lapin à lunettes à acheter un panier fraîcheur.

 

"Mais c'est quoi un panier fraîcheur?" Me demandez-vous?

 

Voyez-vous, il existe aujourd'hui une division sociale sournoise, qui échappe à bien des associations pour l'égalité des droits dans notre société: c'est l'inégalité face à ce que vous avez dans votre assiette, dans votre caddie.

 

En effet, il est très dur de nos jours, lorsqu'on touche le SMIC, de pouvoir profiter du bienfait de produits frais et idéalement bio:  la télé nous matraque de manger 5 fruits et légumes par jour... Encore faut-il pouvoir se les payer! Quand une famille de trois personnes n'a que 100-200 euros à dépenser par mois pour tous les frais de bouche, forcément, des pizzas surgelées et des boîtes de raviolis/cannelloni/cassoulet/saucisse lentilles/chili cone carne en lot promotionnel vont se glisser dans le sac de course.

 

La diversité et la qualité à un prix, du moins un prix artficiellement gonflé par les sociétés agro-alimentaires et les distributeurs qui surfent sur la vague de l'écologie bobo. De plus ne vous leurrez pas, le bio en terme de supermarché en grande majorité, c'est du bio monsanto, hors saison en prime! Et oui, comble de l'ironie, le bio "hype", le bio à la mode, ce sont des plantes de variétés sélectionnées pour leur rendement au mépris de centaines d'autres, montées sous serre et sol nutritif, et finalement importées! Et, cerise sur le gâteau, ça coûte un bras!

 

 

(Petit exemple d'inégalité sociale dans la bouffe qui a fait des ravages niveau santé: les "déserts alimentaires" où la nourriture qui est disponible localement dans des régions pauvres se résume à du fast-food ou des plats industriels à réchauffer).   

 

 

Ainsi, pour ceux dont la bourse est très petite,c'est malbouffe et compagnie, avec des plats tout fait à coups de déchets industriels reconstituées, de colorants, d'épaississants et d'exhausteur de goût; pour ceux aux revenus moyens, la viande aux hormones et en batterie, les produits laitiers bourrés d'antibiotiques et de conservateurs, et les légumes et fruits frais arrosés de pesticides et d'engrais:il n'y aurait que les bourses ganies qui pourraient accéder au "must" selon la vision des industriels..... Bienvenue dans le monde du soleil vert! Avec ses potes Obésité, Cancers et Maladies cardio-vasculaires!    

 

 

Mais il ne faut pas perdre espoir, il existe toujours un moyen de changer les choses, au moins à son échelle personnelle.

La première est de cultiver ses propres fruits et légumes; pas forcément besoin d'avoir un grand jardin, même un simple rebord de fenêtre suffit pour faire pousser quelques radis, un pied de haricot et un autre de tomate-cerise, une petite jardinière d'herbes aromatiques...Ce sont ces petits gestes qui font la différence!

 

La deuxième est de trouver un fournisseur de véritable bio pas cher, car le vrai bio, le bio utile, c'est le bio de saison,  et qui est produit par l'agriculteur local, et qui n hésite pas à oser la carte de la diversité des semences!  
Osez les plantes d'antan, les courges curieuses, les baies multicolores, les aromates au parfum de paradis oublié!

Et c'est là que nous en venons aux paniers fraîcheurs!

 

Les paniers fraîcheurs sont un nouveau service proposé par la SNCF en île de France, en reprenant les principes des AMAP : un jour par semaine dans certaines gares de banlieue, il y a une vente de paniers de légumes de saison, généralement bio (vérifiez si il y a le logo "AB"), directement par les producteurs de votre région, ce qui diminue le prix d'achat, car ils ne passent pas par les distributeurs (grandes surfaces et compagnie) et il n'y a pas de frais d'importation et de stockage. Les légumes récoltés le matin même vous sont donnés soit dans un grand sac vert réutilisable, soit dans un sac en maïs biodégradable et compostable.

 

On trouve les paniers moyens, qui représente environ une semaine pour 1-2 personnes, pour environ 12 euros (prix variant selon les gares), et les grands paniers à environ 15 euros, pour 3-4 personnes. Certaines gares proposent des mini-paniers individuels, ou la possiblité d'acheter certains légumes et fruits hors-panier: par exemple, aujourd'hui, à ma gare, c'était des haricots verts bio.

 

Pour tous renseignement, et surtout pour trouver la gare la plus proche de chez vous c'est par ici
==> http://www.transilien.com/static/panier-fraicheur <== 
 

 

 

Et pour vous montrer concrètement ce que ca donne, voilà mon panier du jour à 10euros

 

  IMG_0028.JPGIMG_0033.JPG

 

 

Les betteraves et les deux salades (laitue violette et laitue sucrine) finiront en salades composées avec des oeufs dur, les radis en entrée avec du beurre et du sel, et enfin, le fenouil et les carottes finiront dans une énorme soupe/ragoût de légumes avec nos premières courgettes du jardin, des oignons, de l'ail, des pommes de terres...

Et comme "rien ne se perd" dans la nature, les fanes des carottes, des radis et des betteraves seront servies fraîches à mes Pogonas henrylawsonni ce soir, demain et après-demain. Le reste sera séché au soleil pour faire un sac de foin spécial qui sera parfait comme complément alimentaire exceptionnel pour Boris mon hamster.

 

C'est-ti pas beau la vie?

 

 

 

 

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15 juin 2011 3 15 /06 /juin /2011 18:06

 

Le Codex de Florence



Le Codex de Florence, également connu sous le nom de Codex Florentin est une œuvre majeure de Bernardino de Sahagun (1499-1590), moine franciscain ayant voyagé et habité à la Nouvelle Espagne. Ce texte, datant approximativement de 1575-1577, est le fruit d'un long travail qui lui est confié par Francisco de Toral, et qu'il débute en 1558 avec l'aide de ses étudiants, ainsi que des informateurs et scribes indigènes. Toutefois, le manuscrit trouvé à Florence, d'où son nom, n'est pas un original, mais une copie, supposément entrée à la Biblioteca Medicea Laurenziana en 1588, puis officiellement intégrée dans le catalogue en 1793. Elle est encore conservée aujourd'hui en Italie.

Le codex possède environ 2466 pages, divisées en trois volumes d'environ 30cm x 20cm. L'ensemble est organisé en 12 chapitres traduits en trois langues, à savoir en nahuatl dans une colonne droite, et partiellement en espagnol et latin dans la colonne gauche.

Il traite successivement des dieux et de leurs origines, des cérémonies, de l'astrologie, des présages, de la rhétorique, de l'astronomie, de l'histoire et mode de vie des seigneurs, des marchands, des "vices et vertus" des "Indiens" (Amériques/Inde, toussa toussa...), des maladies, de l'histoire naturelle, et de la Conquête espagnole.    

En plus de cette compilation d'information extraordinaire, obtenue par des collectes de données via des entretiens avec les indigènes à Tepepulco, Tlatelolco et Texcoco, le texte est agrémenté, côté colonne gauche, de 623 décorations et 1845 représentations de type «vignettes» polychromes, peintes par des artisans locaux, les tlacuilos, ce qui confère à l'ouvrage un aspect fortement métissé, résultat original de ce mélange de sources mexicaines mêlées aux techniques et aux canons européens.  


 

(A gauche, Codex de Florence: vignette représentant des indiens partageant un repas. A droite, Codex de Florence: vignette représentant deux joueurs de patolli, un jeu de hasard populaire ressemblant au jeu de l'oie.)


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Ce projet d' «Historia vniversal, de las cosas de la nueva españa», était de fournir une sorte d'abrégé de culture mexicaine en langue aztèque, afin d'aider à la christianisation des autochtones. On y retrouve donc beaucoup de scènes de la vie quotidienne, d'artisanat, d'illustrations de la faune et de la flore, et notamment des plantes et de leurs utilisations.



(A gauche, Codex de Florence: page avec vignettes illustrant les traitements des plumes. A droite, Codex de Florence: page de texte et d'illustrations sur la récolte de «tecuitlatl», une algue plus connue aujourd'hui sous le nom de spiruline, utilisée dans l'alimentaire.)


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Toutes ces informations proviennent des souvenirs de vieillard nés avant la Conquête espagnole, et interrogés à l'aide de questionnaires, à l'instar des méthodes de sciences sociales modernes. Les «pinturas» et commentaires en nahuatl obtenus à la suite des entrevues sont la source des brouillons et travaux préparatoires de Sahagun (les «Codices Matritenses»), qui n'hésite pas à reprendre ou corriger lui-même les textes de ses collaborateurs.

Ses études sur les indigènes intéressent: il fournit des écrits au Pape Pie V, ainsi qu'une traduction complète en espagnol de son projet à Rodrigo de Sequera; mais Sahagun a également des censeurs : il subit une première confiscation suite à un conflit avec son supérieur et il faut attendre 1573 pour qu'il récupère ses écrits.

Puis, en 1577, c'est l'interdiction définitive sur ordre de Philippe II; Sahagun ne reverra plus jamais ses travaux, ceux là même qui aujourd'hui, nous reviennent dans cet exceptionnel exemple de codex colonial.


«Par certaines lettres que nous avons reçues de ces provinces, nous avons appris que le Frère Bernardino de Sahagún de l'ordre de Saint-François a composé une Histoire universelle des choses les plus remarquables de cette Nouvelle-Espagne, laquelle est un recueil fort copieux de tous les rites, cérémonies et idolâtries dont les Indiens usaient au temps de leur infidélité; elle est divisée en douze livres et composée en langue mexicaine. Et, bien qu'il soit évident que le zèle du dit Frère Bernardino ait été bon et inspiré par le désir de faire œuvre utile, il est apparu qu'il ne convient pas que ce livre soit imprimé ni ne circule d'une quelconque manière en ces régions, pour un certain nombre de raisons».

 


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Références textes et images:

-Wikipédia/google images

-Site Encyclopédie Universelle de la langue française

-Article «Fray Bernardino de Sahagún et le Codex de Florence :
un exemple de non-découverte de l'écriture aztèque»
de Marc Thouvenot.

-Article «Exploring the Florentine Codex» du J.Paul Getty Museum

-Article «La description du Grand Temple de Mexico par Bernardino de Sahagun (Codex de Florence, annexe du Livre II)» de Aurélie Couvreur, extrait du Journal de la société des américanistes de 2007

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